Poils

Sur fond humoristique, l’exposition POILS se veut un hommage à l’héritage capillaire sans précédent qu’ont laissé les rockers des années ’70, ‘80 et ’90.

Sur fond humoristique, l’exposition POILS se veut un hommage à l’héritage capillaire sans précédent qu’ont laissé les rockers des années ’70, ‘80 et ’90.

Citons entre autres l’étonnante présence chevelue de John Bon Jovi et de Richie Sambora à l’époque de Bad Medicine. Motley Crüe, Poison, Johnny Hallyday, Motörhead : les exemples abondent et ne cessent de nous surprendre, encore et toujours. Les rockers masculins de ces années sont des icônes qui témoignent d’une époque où les moustaches, torses poilus et cheveux longs étaient symbole de virilité. Ils sont aussi associés à la saleté, à une attitude irrévérencieuse, souvent choquante et de mauvais goût.
Du côté féminin, les rockeuses des années ’80 et ’90 ont également fait preuve d’une originalité toute architecturale en termes de chevelure. Pensons à Martine St-Clair, Tina Turner, Jano Bergeron, Joe Bocan, qui se sont toutes démarquées par leurs coiffures fortes en fixatifs de tous genres. Pour les femmes, le cheveu semble être un matériau plus noble que chez les hommes, et on ressent chez les rockeuses échevelées de cette époque un désir d’élégance audacieuse.

Le style du rock de ces années d’or semble s’être épanoui au milieu d’un culte de la chevelure et de la pilosité sans précédent. Ces démonstrations stylistiques en matière de poils et de cheveux continuent de nous surprendre et nous laissent souvent pantois. Que pouvons-nous en tirer, quelques vingt ans plus tard? C’est la question que j’ai posée à plusieurs artistes qui ont répondu à l’appel, avec enthousiasme et même, avidité.

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