Nika Fontaine
Heimat
Vernissage : Samedi, 26 novembre 2016
16h - 18h
Audacieuse, la démarche de Nika Fontaine s’exprime à travers un canal pluridisciplinaire : peinture, sculpture, photographie, installation et performance s’entremêlent pour évoquer le kitsch et la spiritualité parfois simultanément, parfois séparément.
Les références à certains grands courants modernes insufflent au travail de l’artiste une dimension romantique. Le kitsch sert de langage à Nika Fontaine, dont les œuvres incitent le spectateur à s’interroger sur la frontière qui sépare l’art de l’ornement. L’utilisation du brillant comme matière première dans la peinture de Nika Fontaine provient d’un désir d’activer la surface peinte en fonction de la lumière et du mouvement.
Texte de François Dell'Aniello
Il n’y a pas de rencontre fortuite, pas de hasard, qu’une route parsemée de ses rares rencontres qui nous marquent. Tout a commencé avec une inspection-surprise des pompiers qui passant sur ma rue, vérifiaient les détecteurs de fumée… quelques jours plus tard un des leurs ayant apprécié notre collection d’œuvres, me parle de la sœur d’un confrère exilée à Berlin et de passage à Montréal. Coup de foudre avec l’artiste et ses œuvres qui apprivoisent la lumière et nous aspirent vers notre propre réflexion, notre propre recherche. Et la route continue, mieux accompagnée.
Texte de Joyce Yahouda
Lorsque j’ai découvert les peintures de Nika Fontaine chez François Dell’Aniello, enthousiaste connaisseur d’art, j’ai été intriguée par ce travail qui, tout en remaniant les critères traditionnels de l’histoire de l’art, introduit la notion du kitsch et semble se situer entre l’ironie et le sublime.
Décidément, ce travail me provoque et m’oblige à réfléchir sur sa complexité et son ambiguïté.
J’ai été confrontée à des œuvres kitch, scintillantes, qui remettent en question le bon goût.
J’ai été confrontée à des œuvres lyriques faisant référence à l’expressionisme-abstrait, entre autres celui de Rothko ou Barnett Newman.
J’ai été confrontée à des œuvres dont certains personnages ludiques me faisaient penser au travail d’artistes de graffitis.
Et de tout cela émanait une certaine élégance.
Partageant l’intérêt de François Dell’Aniello envers les œuvres, je lui propose de présenter, en co-commissariat, une exposition du travail de Nika Fontaine.
Pour l’exposition Heimat, nous vous invitons à découvrir les œuvres choisies qui vous emmènerons vers l’univers que Nika Fontaine nous propose.
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