Jacques Bilodeau
En l'état
Exposition en deux lieux :
Galerie Joyce Yahouda
Jeudi au samedi, 12 h - 17 h
Atelier-résidence de l'artiste
Studio des Carrières (925 des Carrières, Montréal)
Vendredi et samedi, 12 h - 17 h
Réception conviviale au Studio des Carrières
Samedi 10 septembre, 15 h - 17 h
«Du 18 août au 8 octobre 2016, Jacques Bilodeau présente simultanément deux expositions se faisant écho. À la Galerie, l’artiste expose des agencements sculpturaux, alors qu’il renoue avec les débuts de sa pratique en ouvrant au public sa résidence transformée en une œuvre colossale.» [...]
«Intitulée En l’état, cette intervention in situ aménage une zone d’indécidabilité entre la sculpture et l’architecture. Après s’être faufilé au travers d’un sas, le visiteur se voit happé et complètement enveloppé par une mécanique de formes tranchantes aux configurations variables. Articulé sur deux étages, ce dispositif paradoxalement chaotique et organisé l’oblige à se frayer un passage parmi des machines qui se déploient dans l’espace et à s’investir dans des objets insolites. Dans le droit fil de ses travaux précédents, Bilodeau propose une expérience artistique éminemment tactile et kinesthésique, loin de la contemplation; il s’agit plutôt d’une mise en situation du corps qui interroge notre rapport à l’objet d’art. À l’instar de Kurt Schwitters et de Gregor Schneider, deux artistes connus pour leurs projets résidentiels démesurés, Bilodeau nous invite à pénétrer dans un univers à la fois ténébreux et lumineux construit à partir de ses fantasmes.
Cette œuvre que l’on pourrait qualifier de « baroque » tranche résolument avec les pièces « minimalistes » exposées à la Galerie Joyce Yahouda. Ce sont pourtant les mêmes notions opératoires qui déterminent l’exécution des différents travaux présentés dans les deux lieux d’exposition : l’accumulation et la stratification. Dans la galerie, Bilodeau procède à des amoncellements par couches de matériaux privilégiés depuis longtemps dans sa pratique (caoutchouc, acier). Distribuées sur le sol, inclinées au mur, suspendues au plafond, toutes les pièces découlent d’une même approche sculpturale sobre et précise, simple et radicale : la matière se donne à voir dans sa concrétude.
D’un lieu à l’autre, Bilodeau opère sur deux registres opposés : du foisonnement des formes à leur extrême dépouillement. Opposés, mais en résonance l’un de l’autre en raison de la relation singulière établie par l’artiste avec ses matériaux de prédilection.»
Communiqué
Nouvelles
Aucune nouvelle pour le moment.