Plotter Prints

Andrea Szilasi

Plotter Prints

Photographie
1 – 29 mars 2014
Vernissage : samedi 1er mars, 16 h à 18 h
Spotlight
2014
Photocopie
122 x 91.5 cm / 48 x 36 in
Death and Girl
2014
Photocopie
122 x 91.5 cm / 48 x 36 in
Shoulder (small collage)
2014
Collage (photocopie, colle)
91.5 x 43 cm / 36 x 17 in
Inverted Bum (small collage)
2014
Collage (photocopie, colle)
62 x 43 cm / 24.5 x 17 in
Black Paper (photorag paper)
2014
Tirage numérique sur papier photorag
67.3 x 50.8 cm / 26.5 x 20 in
Black Lights
2014
Collage (photocopie, colle)
91.5 x 43 cm / 36 x 17 in
Back (small collage)
2014
Collage (photocopie, colle)
56.4 x 36 cm / 22.25 x 14.25 in
Curve (small collage)
2014
Collage (photocopie, colle)
34 x 43 cm / 13.25 x 17 in
Shine From Side
2014
Photocopie
122 x 91.5 cm / 48 x 36 in
Limbs (small collage)
2014
Collage (photocopie, colle)
91.5 x 43 cm / 36 x 17 in
Spotlight
2014
Photocopie
122 x 91.5 cm / 48 x 36 in
Light Ray (small collage)
2014
Collage (photocopie, colle)
91.5 x 43 cm / 36 17 in
Light and shoulder (small collage)
2014
Collage (photocopie, colle)
91.5 x 43 cm / 36 x 17 in
Trio
2014
Photocopie
122 x 91,5 cm / 48 x 36 in
Back
2014
Photocopie
122 x 91,5 cm / 48 x 36 in
Breast
2014
Tirage numérique sur papier photorag
142.3 x 111.7 cm / 56 x 44 in
Arm Breast
2014
Photocopie
122 x 91.5 cm / 48 x 36 in

« Ma série actuelle de photographies de statues prises dans les musées modifie notre perception de la représentation visée du corps humain. Prises avec l’appareil photo de mon portable et agrandies comme des plotter prints (photocopies utilisées par les architectes pour leurs plans), les photographies en noir et blanc, de grande dimension, hautement contrastées et tirées sur du papier de qualité inférieure confèrent un aspect grossier aux statues illuminées. On a l’impression que celles-ci ont été retirées de leur respectable institution d’accueil et transposées sur une scène de spectacle.Nous tenons pour acquis la vue des visiteurs en train de photographier des artéfacts dans les musées, même si des reproductions de qualité très supérieure des mêmes oeuvres sont offertes dans les boutiques de musée ou dans les livres.La raison est clairement évidente : l’acte de prendre une photo est une manière personnelle de planter son drapeau ou d’affirmer la propriété d’un objet; c’est la preuve de l’avoir personnellement expérimenté.

« Ma série actuelle de photographies de statues prises dans les musées modifie notre perception de la représentation visée du corps humain. Prises avec l’appareil photo de mon portable et agrandies comme des plotter prints (photocopies utilisées par les architectes pour leurs plans), les photographies en noir et blanc, de grande dimension, hautement contrastées et tirées sur du papier de qualité inférieure confèrent un aspect grossier aux statues illuminées. On a l’impression que celles-ci ont été retirées de leur respectable institution d’accueil et transposées sur une scène de spectacle.
Nous tenons pour acquis la vue des visiteurs en train de photographier des artéfacts dans les musées, même si des reproductions de qualité très supérieure des mêmes oeuvres sont offertes dans les boutiques de musée ou dans les livres.
La raison est clairement évidente : l’acte de prendre une photo est une manière personnelle de planter son drapeau ou d’affirmer la propriété d’un objet; c’est la preuve de l’avoir personnellement expérimenté.

La photo prise par un portable est une attestation de notre propre relation à l’objet, contrairement à une reproduction anonyme. Dans ce contexte, les photos de portable ont du sens. Elles montrent les statues sous un jour très différent de celui qu’on trouverait dans un livre d’histoire. Par ces photos spontanées et « rudimentaires », les statues semblent avoir retrouvé leur sexualité lubrique, précédemment désactivée par le contexte muséal.

Communiqué

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